mardi 31 mars 2015

Italie et France

Voyage: Italie et France 2013

Forteresse de Carcassonne- À la découverte de tous ses secrets. Cette porte me rappelle Alice au pays des merveilles!

Monaco- Nous étions allées sur une plage minuscule et interdite, histoire d'admirer la côte d'Azur.

Monaco-Un idée de la magnificence de la ville, et pourquoi ses appartement commencent à 1M$

Pise-La classique tour de Pise dans un couché de soleil

Rocamadour- La ville fantomatique accrochée à la falaise.. La brume de cette journée ne faisait qu'ajouter du mystère à cette cité désertée.

San-Dgiminiano- Village du moyen-Âge perdu dans les collines.

Sarlat- Une des villes médiévale les mieux préservées au monde.


New york - Washington


You have to climb a mountain before you can enjoy the view



 4 filles et un jeans... ou 3 filles en leggings


Parce que... Parfois dans la vie... les roux sont de la partie



Sandbanks





Cuba 2


Cuba 3






Mexique




Punta cana



Essayez pas de mentir... Vous rêvez tous de cette piscine.



Tant qu'à faire simplement du 4 roues... Pourquoi pas dans la boue ?



Parce que... un grotte c'est fabuleux... Non sincèrement je ne sais pas quoi dire à propos de cette photo mais je devais y sauter.



La fois où j'ai réellement été motivée à prendre une marche.



Beaucoup plus invitant que le carrefour Laval à mon avis.



Où les commerces rencontrent la mer... Et la baleine pend au vent.


Parfait endroit pour un atterrissage d'urgence... Vous ne trouvez pas ?



Let the sea set you free



Le moment où j'ai simplement voulu m'étendre, laisser le soleil réchauffer ma peau... et vivre une journée parfaite.
L'été....
Les cheveux deviennent plus pales,
La peau plus bronzé,
L'eau devient plus chaude,
La musique devient plus forte,
Les nuits deviennent plus agitées,
La vie devient plus belle.



Allemagne - Autriche

Jour 1 : Munich

vendredi 29 mars 2013 par
Départ de l’avion, tel que prévu, à 21h00. Nous sommes tous placés à l’arrière de l’avion. Lufthansa est une compagnie aussi réputée qu’ Air France. Confort indéniable, service irréprochable, bouffe de bonne qualité. Comme prévu, nous recevons notre souper sur les coups de 23 heures. Au choix, pâtes ou viande et riz, avec salade et dessert. Ceux est celles qui ont abusé du Burger King ou du St-Hubert à l’aéroport n’ont pas si faim que ça. Vers minuit, les lumières sont tamisées, et tous tentent, aussi bien que mal, de trouver sommeil dans une position un peu trop verticale pour pouvoir tomber dans un profond coma. Et les Simon et Karl de ce monde (6’ et plus) devaient quand même la trouver difficile, même si l’espace réservé aux jambes se veut beaucoup plus généreux que celui disponible dans les appareils desservis par Air Transat. Après quelques heures de sommeil pour les uns et quelques minutes d’apaisement pour les autres, le petit déjeuner est servi : Muffin que Xavier se garde bien de manger afin d’économiser son Epipen pour une autre occasion, yaourt aux fraises ou aux framboises, jus de pomme ou orange et café. À ma grande surprise, plusieurs élèves jouent aux grands en prenant leur petit café du matin. Ils le trouvent quand même plus costaud qu’à la maison. Ainsi, "le 4 crèmes et 4 sucres" dans un verre d’à peine 4 onces facilite l’épreuve.
Arrivés à Munich vers 10h00 am, heure locale (5 heures de décalage avec Montréal), nous récupérons nos valises. Celle de Catherine St-Laurent nous arrive sans ses roues !! Au comptoir de Lufthansa, ils nous en donnent une complètement neuve, encore dans son emballage. Même taille, mais mauve au lieu de rose. La bonne affaire étant conclue, nous rencontrons alors notre guide Isabelle. Elle est belge, parle parfaitement le français, l’anglais, l’italien et l’espagnol...mais pas l’allemand ni l’autrichien. Nous rencontrons le chauffeur qui nous accompagnera pendant les 10 prochains jours. Lui est allemand, et bien heureusement, parle l’anglais, tout comme la majorité des allemands que nous avons rencontrés.
Au programme dès 11h30 : diner et visite guidée du Stade où joue l’équipe étoile de première division : le Bayern de Munich. Un stade de 72000 places, construit en 2005 et ayant coûté la modique somme de 350 millions d’EUROS !!! Je vous l’écris en chiffre, vous en saisirez mieux la portée : 350000000 d’EUROS ! On visite la chambre des joueurs, le tunnel par lequel les joueurs entrent dans le stade, la salle de presse et l’extérieur du stade. Le groupe est divisé en deux sous-groupes. Je suis dans celui de Mathéus et je vous confirme qu’il est au paradis...
 Les dernières 30 minutes sont réservés au méga-magasin de l’équipe locale, le Bayern de Munich. Mathéus n’achète pas un, mais deux chandails du club vedette.
Puis, la grande surprise non prévue au programme. Nous décidons d’offrir aux élèves l’entrée au musée BMW (exposition de premières motos en passant par les ultra-bolides d’aujourd’hui jusqu’aux prototypes de demain. Les fameuses et inachetables Rolls-Royce sont aussi présentées au musée). Expérience inoubliable pour les maniaques de voitures. Expérience déjà oubliée pour d’autres...
On se dirige ensuite vers le centre de Munich. INTERDIT de dormir dans l’autobus ! Dominic, Jessica, Maude, Karl, incapables de résister à l’appel de Morphée, cognent tous des clous et tombent dans un profond état comateux.
Arrivés à destination, on réveille les morts et on permet aux élèves de magasiner 45 minutes près de la gare de Munich. Les magasins sont tous fermés, la mort et la résurrection de Jésus il y a 1980 ans, jour pour jour, oblige ! 
Pour terminer la journée, on se présente à un restaurant typique où les élèves se réchauffent de cette fraiche journée grâce à une délicieuse crème de tomates. Ils ont ensuite le choix entre un poisson pané ou un Cordon Bleu. La majorité y va avec le 2e choix. Pour s’acclimater aux 5 misérables degrés à l’extérieur, on termine le tout avec une....crème glacée napolitaine. Pas aussi bonne que celle que l’on peut goûter à Venise en excursion amoureuse ou platonique, mais quand même !
Puis, direction hôtel. Un des plus beaux que nous avons eu pour une destination européenne. Petite partie de Poker avec Mathéus, Laurent.C, Shawn et Jean-Christophe. Et sur la table voisine, une cruelle partie de Jungle Speed avec Ghita, Patricia, Noémie.B, Jade, Arralda, Mr.Côté et Chantal.
Dodo à 10h15. Réveil demain matin à 8h00, petit déjeuner à 8h45 et départ pour Dachau (ancien camp de concentration) à 9h30.
À demain (non, oubliez ça ! Il est déjà demain pour moi)
Francois















Jour 2 : Munich

samedi 30 mars 2013 par François Tarrab
Réveil à 8h00 et excellent déjeuner : jus de fruits, salade de fruits, croissants très frais, brie (et oui, même le matin !), yaourt, céréales, pains et confitures.
À 9h00, on quitte pour la ville de Dachau, à 30 minutes de l’hôtel. Manteau, chapeau, gants et foulard afin d’affronter le froid et l’humidité. La visite dure 3 heures, une heure à l’intérieur dans les bâtiments, 2 heures à l’extérieur. Nous séparons le groupe en deux : Stéphane et moi partons avec 23 élèves et un guide anglophone. Raynald et Chantal avec 24 élèves et un guide francophone. Pendant toute la visite, les élèves sont très disciplinés et très intéressés. Même si la visite est longue et demande beaucoup d’écoute, le groupe demeure exemplaire.
Voici l’essentiel de l’information reçue lors de cette matinée (les propos suivants sont de la source Wikipédia)
Dachau fut le premier camp de concentration important construit enAllemagne, l’un des rares construits avant la mort du président Paul von Hindenburg en 1934. Il fut tout d’abord le lieu d’internement des opposants politiques, mais il accueillit également par la suite des juifs deBavière, des prisonniers de guerre soviétiques et des femmes ainsi que des homosexuels et Tsiganes. Chacun y connut la souffrance, la faim et y côtoya la mort.
De l’extérieur, le camp semblait un banal poste militaire entouré d’un haut mur de briques. Des tours de garde bordaient l’ensemble. À l’entrée, sur le portail noir (cf. image ci-dessous), on peut aujourd’hui encore, lire l’inscription Arbeit Macht Frei (le travail rend libre). Dans le camp se trouvaient en garnison un corps de SS ainsi que des agents de la Gestapo. Les prisonniers étaient entassés dans 34 baraques, chacune devant en principe contenir 208 prisonniers ; au moment de l’arrivée des soldats américains, certains baraquements contenaient cependant 1 600 détenus dont la plupart dans un état cadavérique, ne portant que la peau sur les os. Le camp reçut ainsi plus de 200 000 prisonniers venus de plus de 30 pays. Ils étaient confrontés à des conditions de vie extrêmement difficiles : travaux forcés, froid, chaleur, sévices, manque de nourriture, manque d’hygiène, maladies (typhus), vols entre détenus etc.
On termine la visite au crématorium, moment éprouvant pour tout le monde. Chambre à gaz et four crématoire servaient à exterminer les prisonniers les plus faibles. Pénible !!
Suite à cette rude expérience, on se dirige en autobus vers Munich. Nous n’avons que 20 minutes pour se prendre un sandwich et retourner au point de rencontre. Bien entendu, un groupe de garçons décide de goûter à de la grande gastronomie allemande : le Kentucky Fried Chicken de Munich. Et d’autres qui trouvent le moyen de se pointer avec du McDonald. On termine nos lunchs dans l’autobus car les activités se bousculent à un rythme infernal. Une heure en autobus afin de visiter les monuments les plus importants de la ville avec les commentaires de la guide Christine, une française qui habite maintenant Munich. Puis deux heures de marche sous une faible pluie constante dans la vieille ville. On est trempé à la lavette ! Mais personne ne se plaint, du moins à voix haute.
Munich est, avec 1,4 million d’habitants, la troisième ville d’Allemagne par la population après Berlin et Hambourg. Munich est la capitale du Land de Bavière. Située à 500 mètres d’altitude, la ville est traversée par l’Isar sur une distance de 13,7 km, du sud-ouest au nord-est.
Les élèves ont ensuite une heure de temps libre avant d’aller souper dans un restaurant typique : soupe, saucisse, et bon dessert. Musique et danse folklorique accompagnent notre met. Les musiciens viennent même nous voir afin de jouer "bonne fête" à Émilie Raymond qui célèbre ses 17 ans. Tous les élèves chantent à voix haute. Ce soir, beaucoup d’action en ville et dans les restaurants puisque le Bayern de Munich affronte l’équipe de Hambourg au stade que nous avions visité la veille. Les bavarois sont habillés en habit typique (voir photo avec Raynald).
 Avant de rentrer à l’hôtel, on se tape une crème glacée italienne, même s’il fait -1000 degrés dehors. La beauté de voyager avec des ados !!
Arrivée à l’hôtel vers 21h00 et on doit encore avancer nos montre d’une heure ! Nous avons donc maintenant 6 heures de différence avec le Québec. Nous jouons avec les volontaires à plusieurs jeux dans une salle que nous avons réservée, puis dodo vers minuit.
Demain matin, réveil à 7h15, déjeuner à 8h00 et départ vers Innsbruck en faiant un arrêt de deux heures au château de NEUSCHWANSTEIN.
2h30 du matin, je vais me coucher...
François



Jour 3 : Innsbruck

dimanche 31 mars 2013 par François Tarrab
I
Journée riche en émotions car le trajet parcouru de Munich à Innsbruck en autobus en est un des plus magnifiques.
Après un autre copieux petit-déjeuner, les élèves sont tous dans l’autobus dès 9h10 du matin, les valises déjà placées dans la soute. Deux heures de route sont prévues afin d’atteindre le charmant village de Fussen. On permettra aux élèves de visiter, de marcher, de manger entre amis. Ils auront donc 90 minutes pour organiser leur visite. Suite à cette excursion, nous sommes tous dans l’autobus à l’exception de deux élèves perdues. Nous les retrouvons 7 minutes plus tard. Plus de peur que de mal !
En route vers le château de NEUSCHWANSTEIN. Perché à 808 mètres de hauteur, il a inspiré nul autre que Walt Disney pour la création du célèbre château qu’on retrouve au parc d’attraction Magic Kingdom. L’autobus ne peut s’y rendre directement puisque la chaussée est trop étroite et trop abrupte. Au grand désespoir de plusieurs élèves dont je tairai le nom, pas moins de 30 minutes de marche seront nécessaires afin d’atteindre les portes de cette "inaccessible étoile", et ce, en pente très montante et dans une "slush" couleur brunâtre, laissée par mère Nature car il neige sans arrêt. Le côté brunâtre vient des nombreux et généreux dépôts des chevaux, qui servent injustement de moteur aux multiples calèches. Arrivés en haut à l’entrée du château, la moitié des élèves ont les chaussettes (ce que vous appelez "bas") trempées à la lavette. L’extérieur du château est simplement à couper le souffle (voir photos). La visite intérieur est impressionnante, mais beaucoup trop courte. Ce château n’offre que 15 salles d’exposition ! Louis II de Bavière l’a fait construire au 19e siècle. C’est aujourd’hui le château le plus célèbre d’Allemagne, visité chaque année par des millions de touristes. Il est situé à moins de 10 km de la frontière autrichienne.
Suite à la trop courte visite, la descente vers l’autobus m’oblige de substituer le mot "tremper" par le mot "imbiber" lorsque je dois qualifier les chaussettes noyées du trois quarts du groupe. Une fois dans l’autobus, on doit subir certaines odeurs qui émanent à l’habitude des plus grands fromages au lait cru. Et oui, les élèves retirent leurs souliers, leurs chaussettes... et au diable l’air pur !
Un autre deux heures sera nécessaire avant d’arriver à Innsbruck. Sous les airs de "Sweet Dream", "Sweat Home Alabama"," I Will Wait For You"," I Will Survive" et les plus grands classiques de rock, de disco et de pop, (ACDC, U2, Billy Joel, Abba, Céline), le party dans l’autobus prend des allures extrêmes. Tout le monde chante, y compris le chauffeur, et le paysage se met aussi de la partie. Nous sillonnons les vallées dans le coeur des Alpes. Les villages, aussi pittoresques les uns que les autres, se succèdent et laissent aux élèves une impression de "jamais vu". Le décor est en effet surréel ! Le groupe se soude encore plus. Et puis les pics des Alpes sont visibles lorsque le soleil décide enfin de se joindre à nous. Wow, ambiance géniale. Le bonheur n’est pas bien loin... Ce groupe d’adolescents est formidable, tout autant que les splendeurs offertes par l’Autriche.
On arrive finalement à l’endroit où nous devons nous procurer les billets de ski pour les 15 skieurs et planchistes. Stéphane, Isabelle (la guide) et moi partons seuls pour acheter le forfait incluant équipement et remontés mécanique. Le tout pour 50 euros ! St-Sauveur chargerait pour ce forfait une somme avoisinant les 90 dollars. Alpes vs St-Sauveur ? Sans commentaire ! En arrivant dans l’autobus, je décide de m’attaquer au dossier "poisson d’avril" un jour plus tôt. Déprimé, je monte dans l’autobus en affirmant aux élèves que la montagne serait fermée demain à cause des vents violents qui sont annoncés. Les élèves gobent l’histoire : consternation généralisée. Trois longues et pénibles minutes plus tard, je leur dis, et je cite : " c’est quand même incroyable que la montagne ferme UN 1er AVRIL !!!" Je lis alors dans leur face un mélange de joie indescriptible et de frustration intense. Ils s’en rappellerons longtemps, de ce 1er avril célébrer un jour plus tôt !
Arrivée à l’hôtel vers 18h00 afin de se changer en portant des vêtements SECS. L’hôtel déçoit sérieusement les élèves, puisqu’ils se sont rapidement habitués au luxe de l’hôtel à Munich. Ainsi va la vie, il faut s’ADAPTER, les enfants.
À 19h00, nous sommes au restaurant où nous dégustons un met typiquement autrichien : de la lasagne ! Allez voir... Mais, les goinfres ne s’en plaignent pas, bien au contraire. Retour à l’hôtel vers 21h15. Couvre-feu à 23h00 car une intense journée nous attend demain. Tous sont aussi assez fatigués.
Pour moi, c’est dodo à 1h30.
Bonne nuit,
François



Jour 4 : Ski et randonnée à Innsbruck

lundi 1er avril 2013 par François Tarrab
Oh mais quelle journée ! Tant pour les randonneurs que pour les skieurs, ce 1er avril 2013 en sera un marquant pour tous les élèves. D’abord, contre toute attente, une météo sans faille : entre 0 et -5 degré avec un soleil plombant. Aucun nuage dans le ciel, et ce, pour toute la journée. La veille, 20 cm sont tombés sur le glacier Stubai, dans les Alpes autrichiennes. Scénario de rêve pour les 15 skieurs ! Les conditions de ski sont tout simplement paradisiaques : de la poudreuse jusqu’à la taille, un paysage inimaginable, digne des cartes postales retouchées. Si une image vaut mille mots, dites vous que même mille images ne sauraient rendre justice à cet environnement tout à fait unique. Ce fut sans hésitation aucune la meilleure journée de tous les membres du groupe, et le restera très probablement. Pour ma part, c’est en Autriche que je voudrais passer une partie de ma retraite...
Audrey Fortin est une skieuse hors pair, elle passerait volontiers le reste de sa vie dans ce paradis blanc. Et que dire de Noémie Boucher, qui tiens à dire à ses parents les propos suivants : "on était tous un peu inquiets, mais je viens aujourd’hui de passer la plus belle journée de ma vie". Le groupe de planchistes et skieurs ont vécu une expérience nouvelle et les élèves devaient adapter leur façon de skier. Nous sommes beaucoup moins habitués à skier dans de la poudreuse et de la neige folle au Québec.
En voyant ces chaines de montagnes à perte de vue, même les athées les plus convaincus ont le goût de croire en Dieu.
Pour les 32 autres, une marche pittoresque était au menu. Puis, nous leur avons offert une montée en téléphérique pour profiter d’une vue imprenable sur les Alpes. Tous ont décidé de redescendre à pied.
Le chauffeur a ramassé les skieurs vers 17h15, puis les randonneurs vers 17h45. Pendant le retour à l’hôtel, j’avais l’impression que l’autobus n’était qu’un méga corbillard transportant 47 cadavres : vos enfants étaient tellement exténués, vidés et arboraient tous un look "zombie". Les batteries à plat, mais le cerveau plein d’images et de souvenirs impérissables.
Retour à l’hôtel vers 18h30 et souper à 19h00. Toujours bien fatigués, nos sportifs ont démontré un inespéré regain d’énergie à l’annonce d’une nouvelle qui cette fois-ci, n’allait pas être un poisson d’avril : soirée de dégustation de bière allemande, (un verre par élève, NON PAS UN BUCK, mais bien et bel un verre).
Nous avons tous levé notre verre et rendu hommage à cette mémorable journée et à notre groupe qui en est un on ne peut plus exceptionnel !
Nous terminons la soirée avec une enlevante joute du jeu "Le loup garou". Couvre-feu et extinction des lumières à 11h30.
Demain (aujourd’hui, il est 1h06 alors que j’écris ces lignes), le programme consiste en une visite du réputé saut à ski Bergisel en matinée, puis une visite guidée de 3 heures de la ville d’Innsbruck.
Les photos présentées aujourd’hui se passent de commentaires...










Jour 5 : Innsbruck

mardi 2 avril 2013 par François Tarrab
Deuxième journée ensoleillée de suite, Décidément, l’Autriche nous gâte en soleil beaucoup plus qu’a pu le faire l’Allemagne. Innsbruck est une ville nichée dans une vallée et entourée des Alpes, perceptible de n’importe quel endroit de la ville. Une longue rivière (Inn), sépare la ville en deux rives. Le premier pont (Bruck en allemand) construit au 12e siècle inspire le nom de cette très jeune ville, soit Innsbruck. Beaucoup plus grande que Chamonix en France, elle lui ressemble quand même un peu. Cette ville regorge de belles églises, de monuments de style baroque, de petites rues piétonnes,
Nous débutons la journée au saut à ski Bergisel trônant à 250 m au-dessus du centre-ville. Le tremplin de Bergisel est l’un des emblèmes sportifs de la ville d’Innsbruck. Depuis 1927, ce tremplin est le paradis de l’élite internationale des sauteurs à ski. Rénové en 2001, il propose désormais des infrastructures ultramodernes. Le complexe de Bergisel est doté d’une capacité d’accueil de 28 000 personnes et accueillera la cérémonie d’ouverture des 1ers Jeux Olympiques de la Jeunesse d’hiver de 2012. Malheureusement, nous n’avons pu le visiter de l’intérieur puisqu’il était fermé pour cause de réparation. L’argent économisé servira à financer une nouvelle activité avant la fin du voyage.
Les élèves ont donc 90 minutes pour manger. Seize d’entre eux décident de jouer au soccer sur un magnifique terrain. Mathéus prête son ballon rose (hyper-tendance) et nous jouons pendant plus d’une heure. Nicolas.N, Francis, Tommy, Mathéus, Shawn, Laurent C et moi-même affrontions l’équipe de Jessica, Dominic, Nicolas B, Xavier, Sebastien et Frédéric. Score final, mon équipe l’emporte 5 à 2, tour du chapeau crédité à un athlète d’exception, et j’ai nommé : moi-même. Digne de mention, le jeu intelligent de Jessica, la Barbie bionique du soccer est remarquable. Mathéus, que l’on nommera Ken (en référence à Barbie) est fort talentueux, mais bien trop "mangeux de puck", si je peux me permettre l’expression du hockey. Pendant ce temps, plusieurs autres se prélassaient, tels des homards sur un rocher en dégustant leur lunch du midi, en profitant d’un soleil rayonnant de tous ses feux ! Pour ma part, je goûte à mon premier sandwich au speck, genre de prosciutto autrichien, en prenant bien gare de garder une pensée pour ma collègue Majourie. C’est elle qui m’a fait promettre de ne pas quitter l’Autriche sans avoir goûter à cette délicieuse charcuterie. Elle avait raison... encore une fois !
À 13h00, nous sommes tous dans le bus afin de commencer la visite guidée d’Innsbruck. La guide local nous explique l’histoire de cette jeune ville sur un ton qui, à lui seul, redifinit le concept de la monotonie. En plus, dans un français un peu trop germanique à notre goût, elle cherche constamment ses mots. Il n’en fallait pas plus pour avoir sur l’ensemble du groupe, déjà vulnérable de part leur état post-digestif d’un lourd snack, un effet somnolant intense. Au lieu de durer une heure, la visite en autobus se termine après seulement 30 minutes, Dieu soit loué !
La visite à pied est plus stimulante, nous apprenons beaucoup sur la ville d’Innsbruck : Un peu moins grande que Salzbourg, bien que mieux située encore pour le commerce, dans la plaine maîtresse de l’Inn, à la jonction de deux autres vallées et au pied de la montée du Brenner, sur le chemin de fer qui rattache l’Allemagne à l’Italie. La ville tyrolienne aux maisons ornées de fenêtres en encorbellement, est dans un admirable site, au bord d’un fleuve que traversent deux ponts toujours frémissants sous l’effort de l’eau rapide. Un de ces ponts est un pont de fer suspendu et l’autre est en bois. Il en est de même de l’ancienne ville tout entière : elle a à peu près disparu. L’impression que l’on rapporte, est surtout celle de vastes rues, de belles places et de hautes maisons bien éclairées. La rue principale est décorée par un arc de triomphe que les habitants ont élevé en 1765, en souvenir du mariage de l’empereur Léopold II avec Marie Louise, et pour l’entrée de l’impératrice Marie Thérèse et de François 1er (NON, PAS LE NOUVEAU PAPE !). Au delà, dans la même rue, on voit une colonne élevée en 1706 pour célébrer les victoires remportées par les Tyroliens en 1703. On visite ensuite la cathédrale St- Jacques (magnifique à l’intérieur, voir photo) puis LeGoldenes Dach, la façade la plus photographiée d’Autriche. Elle est parée d’une loge d’honneur construite en 1494 par Maximilien 1er pour son mariage avec Blanche Marie Sforza. Elle est surmontée d’une deuxième loggia recouverte d’un toit fait de 2 657 plaques de cuivre doré.
Après cette longue visite au soleil, le ciel se couvre un peu. Aucune conséquence à ce petit caprice des cieux puisqu’un temps libre de 2h30 est accordé aux élèves afin qu’ils puissent assouvir le vice par excellence chez 90% des adolescents : LE MAGASINAGE ! Et ils s’en donnent à coeur joie, ces accros du shopping. Les sacs sont pleins à craquer de vêtements, chocolats et de cossins insignifiants. Mais ils sont si heureux et fiers de leurs achats. Ils exhibent, comparent et étalent leurs nouveaux biens. Le capitalisme à l’état pur, quoi !
Nous prenons dès 18h30 le bus en direction du restaurant. Excellente salade à l’entrée, poulet et mousse au chocolat pour dessert. Le chocolat a probablement eu un effet quasi-immédiat sur les élèves car leur niveau d’énergie était...hors limites : Le mien l’étant en tout temps, nous avons tous ensemble chanté une multitude de chansons au restaurant. Comme nous étions seuls et que les serveurs étaient bien amusés, on en a rajouté une couche : La petite chorale d’Horizon Jeunesse à " péter la baraque" !
Retour à l’hôtel à 21h30. La dernière soirée avait été trop bruyante à notre avis, nous avons pris le temps de bien remettre les pendules à l’heure pour ce soir et les prochaines nuits. Parlant de pendules à l’heure, il est maintenant 2h30...
Bon restant de nuit,
François



Jour 6 : Berchesgaden Land

jeudi 4 avril 2013 par François Tarrab

Désolé pour le retard, les photos ne téléchargent pas. J’ai réussi à en télécharger une seule, on tente de les poster ce soir.
Journée de transport. Trois heures d’autobus (le chant de groupe est maintenant devenu routine lorsque nous parcourons de longues distances) afin de se rendre au parc national de Berchtesgaden. En cours de route, notre chauffeur nous propose de faire un arrêt dans un atelier de verre soufflé. Les élèves sont donc témoins de la confection complète d’un produit en verre soufflé. Les fours de plus de 1500 degrés transforment les minéraux initiaux en un verre mou et malléable. Nous les voyons par la suite manipuler le verre encore très mou en lui donnant la forme désirée. Les élèves sont impressionnés par la créativité et la dextérité de l’artisan. Plusieurs des élèves décident d’acheter quelques souvenirs en verre soufflé et même d’y graver quelques mots en allemand.
On reprend l’autobus et comme notre arrêt était plus long que prévu, nous arrivons en retard pour le dîner. En 25 minutes, nous devons terminer notre repas. Un seul resto d’ouvert qui offre une gastronomie très sophistiquée : Le McDonald. Imaginer donc 51 clients arrivant tous ensemble. Notre temps de déplacement jusqu’au McDo étant de 5 minutes, il ne nous en restait alors que 20 ! Déjà que l’ingestion d’un trio Big-Mac en temps normal exige des prouesses de la part des organes de notre système digestif, Imaginez le déglutir à la vitesse grand V.
On avale tout rond et on arrive à temps pour le départ de cette croisière de 40 minutes sur le lac Konigsee.
Selon la source Wikipedia, Le Königssee est un lac dans le Sud-Est de laBavière, dans le Berchtesgadener Land, non loin de la commune deSchönau am Königssee. De forme rectangulaire, il est entouré de hautes montagnes comme le Watzmann. Au sud du Königssee se trouve l’Obersee, qui est seulement quelques mètres plus élevé.
Pendant la dernière glaciation, ce lac profond s’est formé par les mouvements des glaciers et était retenu par un barrage naturel à son écoulement. La beauté du lac et sa rive sont à l’origine du « parc national de Berchtesgaden » qui englobe une grande partie du lac.
Arrivés sur l’île, les élèves jouent au soccer, au haki, ou partent en randonnée. Avant de quitter, un défi de taille m’attendait :
Après m’être baigné dans une Méditerranée bien froide en avril 2008 en France lors de notre première expérience .COM, puis souffrir dans des piscines hyper-chloré en .COM Tunisie 2009, et tester la mer Adriatique lors de notre voyage en Croatie en 2010, et encore répéter l’expérience d’une eau très fraîche dans la Méditerranée en 2011 en Italie, et finalement, nager pendant 20 minutes dans les eaux intimidante du Lac Titicaca, le plus haut du monde, je n’allais certainement pas laisser les 3 déplorables degrés du lac Konigsee m’intimider ! Le courageux (lire : fou) Karl allait me suivre dans cette rapide expérience sub-aquatique. Nous rentrons dans l’eau, nageons pendant moins de 2 minutes dans les eaux les plus glaciales jamais expérimentées, puis nous quittons. Défi relevé, je grelotte pendant notre retour vers l’autobus. Une heure plus tard, bers 18h00, nous arrivons à l’hôtel Neutor à Satlzbourgh. Il est très bien situé.
Ainsi, nous marchons seulement 10 minutes avant d’arriver au restaurant. Nous souhaitons un magnifique 17e anniversaire à Brigitte après notre repas. Tout le groupe chant "bonne fête" et " ma chère Brigitte, c’est à ton tour...". Quelle ambiance, encore une fois.
Retour à l’hôtel à 21h00. Sept élèves sont trop fatigués et restent avec Raynald au lobby de l’hôtel, les 40 autres nous accompagnent dans ce premier tour de la vieille ville de Stazbough. Un moins de 5 minutes, c’est le véritable coup de foudre ! La ville nous offre ses magnifiques et innombrables monuments : Château, églises, cathédrale, horloge, muraille, fontaines à tous les coins de rue. Ça promet pour la visite guidée de demain matin.
Couvre-feu à minuit,
Bonne nuit,
François


Jour 7 : Salzbourg

jeudi 4 avril 2013 par François Tarrab
Bon, problème de photos. Incapable de les télécharger de cet hôtel. Je tenterai de vous faire parvenir les photos d’hier et d’aujourd’hui dans mon envoi de demain.
Grasse matinée ce matin, puisque c’est à 10h00 que nous commençons la journée avec un tour guidé du Paris Germanique : Salzbourg. Nos deux guides sont excellentes et savent retenir l’attention des élèves. Nous avons droit à un véritable cours d’histoire dans ce musée à ciel ouvert qu’est la ville de Salzbourg (en allemand, veut dire « château de sel »). Cette ville autrichienne de 150 000 habitants est la capitale du Land de Salzbourg. La vieille ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Située à la frontière allemande, la ville est célèbre pour avoir vu naître Mozart.
Selon Wikipedia, Salzbourg a connu une période florissante sous les princes-archevêques, accueillant des artistes de l’Europe entière et son centre-ville est un chef-d’œuvre d’art gothique et baroque. Parmi les plus grands artistes que Salzbourg a abrités entre ses murs, Wolfgang Amadeus Mozart est de loin le plus célèbre et est devenu l’emblème de la ville.
De nombreux festivals ont lieu toute l’année, il y a des concerts presque quotidiennement.
Les meilleurs musiciens du monde viennent étudier à la prestigieuse école de musique du "Mozarteum" où des concerts et opéras ont lieu chaque soir. (Ancien et nouveau Mozarteum)
La forteresse de Hohensalzburg, située sur la colline de Mönchsberg et surplombant la ville depuis le XIe siècleest la plus grande d’Europe. On peut y monter à pieds ou par le funiculaire construit au XXe siècle.
Sur cette colline on trouve également le couvent deBénédictines Nonnberg, de jolies villas privées, le musée d’art moderne, la muraille protégeant la ville ainsi que plusieurs terrasses ayant un magnifique aperçu sur la ville.
En dehors de la vieille ville, on peut admirer le palais et les jardins Mirabell. L’ensemble a été construit par le prince-archevêque Wolf Dietrich en l’honneur de sa maîtresse Salomé. On y trouve aujourd’hui la mairie avec le célèbre escalier des mariages.
Après notre lunch du midi, nous regagnons l’autobus afin de se rendre aux mines de sel Hallien vieilles de 500 ans. En utilisant les mêmes glissades que les ouvriers d’autrefois, nous descendons à plus de 100 pieds sous terre ! En bateau puis en train, les élèves ont vécu une aventure hors du commun dans ce monde souterrain !
On revient à la vielle ville de Salzbourg et on décide de monter les centaines de marches qui nous mènent à la forteresse de Hohensalzburg. La vue sur la ville est magnifique. Prise de photos, puis on redescend vers la vielle ville et on se prépare pour aller souper. Au menu, soupe, médaillon de porc, et panacotta pour dessert. On termine notre journée par une marche nocturne dans le parc Mirabell où l’on
voit les célèbres marches du film « la mélodie du bonheur » mettant en vedette Julie Andrews.
Arrivée à l’hôtel ver 10h45. Couvre-feu à 11h00 puisque nous devons nous lever plus tôt demain matin.
Message de Karl à sa blonde : « Je t’aime Jade et moi aussi j’ai hâte de te revoir mon amour » et à ses parents : « je ne m’ennuie pas du bruit de mes 5 frères, mais je vous aime tous pareille et j’ai hâte de vous revoir »


François






Jour 8 : Linz- Vienne

vendredi 5 avril 2013 par François Tarrab

Bonjour et non bonne nuit, je vous écris de l’autobus, nous nous dirigeons vers Linz et j’en profite donc pour ajouter certains détails des dernières journées. En effet, mon message d’hier, après relecture, me semblait assez expéditif. Je cognais de solides clous hier en écrivant mon message.
Je veux revenir sur l’activité géniale d’hier après-midi. La visite de mine de sel a vraiment marqué les élèves. Nous devions tous enfiler l’uniforme du mineur, un genre de salopette « one piece » absolument anti-mode. Sans aucun égard à leur « look », même les plus « Barbie » de notre groupe, en l’occurrence Geneviève.L, Jessica, et...Mathéus, ont compris la philosophie essentielle que l’ont se tue à inculquer aux jeunes : l’habit ne fait pas le moine ! Nous sommes donc descendu, 4 par 4, par glissade de toboggan dans les abîmes de la terre, à plus de 350 mètres sous le sol... droit en enfer ! Mais un enfer paradisiaque à en voir la réaction enjouée et hyperactive des élèves. Nous marchons d’une cave souterraine à l’autre et apprenons sur la formation, l’extraction et la confection du sel. Le bouquet final de ce périple se concrétise alors que nous embarquons dans un bateau et naviguons dans un lac souterrain. C’est alors qu’un show de laser se déroule devant nous, dans une noirceur totale. Le reflet des faisceaux lumineux sur l’eau combiné au regard émerveillé de cette jeunesse qui d’habitude ne s’émerveille à rien transforme cette cave méphistophélique, voire luciférienne en un jardin d’éden angélique.
De retour à aujourd’hui. Nous quittons un très bel hôtel, situé à moins de 100 mètres des portes de la vieille ville. Après notre déjeuner, on charge l’autobus et on se dirige vers la ville de Linz, à mi-chemin entre Salzbourg et Vienne. C’est dans cette ville que nous faisons la visite de l’ARS Electronical Center. Les expositions proposées se concentres sur les thèmes du futur, des développements technologiques et de leurs effets sur l’art, la société et chacun d’entre nous. Après la visite, notre sondage maison révèle que 8 élèves ont aimé, 31 élèves plus ou moins et 8 autres n’ont pas aimé. Je figure dans ce dernier groupe. Un genre d’art abstrait où le thème de la science vient maladroitement prendre une place nébuleuse. Ces inventions et prototype du futur sont sans but. J’arrête ici par respect pour l’art abstracto-scientifique de nature néo-contemporaine.
Une heure de libre pour manger et explorer un très beau quartier de Linz. Avec Tommy, Dominic, Noémie.G Larent.C, Raynald et Stéphane déambulons au hasard en marchant partout et nulle part. On se retrouve devant une magnifique église gothique. Les vitraux sont hallucinants. Au point de rendez-vous avec les autres, les élèves s’achètent une crème glacée en faisant fi de la température extérieure qui refuse de grimper depuis les deux derniers jours : il fait beaucoup plus que froid, il fait...frette, ben ben frette.
Et puis, dans l’autobus à 14h30, direction la capitale de l’Autriche et capitale mondiale de la musique classique, où vécurent les plus grands compositeurs de tous les temps. En vous écrivant ces lignes, je ne peux qu’éprouver mépris et résignation car la chanson qui joue dans l’autobus en ce moment précis est « You can Blow my Whistle » de Flo-Rida. Et dire que Mozart à existé...
On parcourt Vienne et son réputé quartier des musées, ainsi que le palais où vécu l’impératrice Sissi.
Arrivée à l’hôtel à 17h00. Bel hôtel, située à 5 minutes du métro. Souper à 18h00. Salade, shnitzel (veau pané) et gâteau autrichien au chocolat. Les élèves adorent le souper, en général ! On sent une belle complicité dans le groupe, les élèves voient la fin du voyage arriver à grands pas et n’ont qu’un seul souhait : celui de le prolonger d’au moins une semaine.
On avait planifié faire une marche nocturne dans les charmantes rues de Vienne après le souper, mais le bon dieu à une dent contre nous : il se met à pleuvoir. Un changement de plan de dernière minute s’impose. Comme le dit le dicton, c’est un mal pour un bien. Le moment est venu d’utiliser le budget du saut de ski à Innsbruck qui demeure encore disponible. Soirée billard et Bowling au centre Millenium City, un genre de méga-centre de divertissement. Les enfants jouent au Bowling, au ping-pong, aux arcades et au billard. On leur offre même un jus de fruits. Ils sont tellement heureux. La soirée se termine vers 12h45. On reprend le métro et on arrive à l’hôtel très très tard ou très très tôt, dépendant de la perspective : 1h30 du matin. Ils sont épuisés. Courte nuit pour une longue journée prévue demain : visite guidée de Vienne, puis du palais de Sissi en après-midi. J’espère que la météo sera plus clémente. Il n’a jamais fait aussi froid en Autriche pour le mois d’avril depuis qu’on relève les statistiques météorologiques.

Voici quelques messages recueillis aujourd’hui pendant notre long trajet en autobus. Ils sont destinés aux familles et amis des élèves :
Jean-Chistophe : « Ma sœur Valérie est la meilleure »
Ghita : « Je m’ennuie de vous, je vous aime et j’espère que tout ce passe bien »
Arralda : « J’ai rencontré un amant autrichien de 22 ans, je reste en Autriche, on se revoit dans 5 ans...pour le mariage ! Je vous aime,,, autant que Fünf »
Simon : « Je vais bien, je reviens dans 3 jours, alors profitez-en pour.... »
Cathetine A. « Je vous aime »
Linsay : « J’espère que les préparatifs de ma fête se passent bien et que ce n’est pas trop difficile sans moi à la maison. Bref, vous me maquez. »
Marie-Pier : « Malgré l’absence de réponse à mes message hotmail, je vous aime bien et j’ai hâte de vous voir. »
Doxanne : « J’ai dépensé tout mon argent et ta carte de crédit est pleine, désolé papa, veuillez accepter mes excuses. Je vous aime ! »
Xavier : « Je vous aime beaucoup, il ne reste que 3 jours, merci papa de me suivre sur internet »
Noémie.B : « Château de Sissi demain, ça sent la sœur jalouse »
Fanny : « Bonjour maman, papa et Zoé, je m’ennuie de vous et j’ai hâte de vous revoir. Je vous ai rapporté des souvenirs que vous allez me rembourser le double du prix Lol, Fünf. Je vous embrasse et je vous aime fort. »
Jade : « (À lire sur un air de musique) J’aime papa, j’aime maman, mes 5 sœurs mon p’tit chien mon p’tit frère, J’aime papa, j’aime maman, mes 5 sœurs mon p’tit chien mon p’tit frère et mon gros éléphant... »
Sabrina : « Allo maman,Choco, papa, Nancy, mami,et papi. Je vous aime et je m’ennuie de vous. Maman, je m’ennuie de la bouffe du Québec »
Emilie.Y : « Happy birthday MOMMY !!!!!!!! (I asked François to write it to you yesterday, but he forgot because he was exhausted). I love you. »
Geneviève.V : « Est-ce qu’on peut utiliser l’argent prévu pour mes études afin que je puisse rester en Autriche un mois de plus. PS : envoyez-moi Maya par la poste. »
Francis : « Andréanne, mon voyage torche le tien ! Autriche 1-Italie 0. Mr. Tarrab et Mr. Côté disent que je suis un meilleur élève que toi ! »
François : « C’est pas vrai Andréanne...Ce qui est vrai, c’est que mes deux filles Flo et Ari et ma femme Caroline sont les meilleures. Voir l’Autriche à travers les yeux de mes élèves me donnent tellement le goût de la revoir à travers les vôtres. On se revoit dimanche soir, au spectacle Envol de Florence. Comme tous les parents des élèves sont ponctuels, je pense être capable d’arriver à l’heure pour sa prestation (message d’une subtilité sans nuance aux parents) ».
Photos à venir...
François



Jour 9 : Vienne

samedi 6 avril 2013 par François Tarrab
Ça y est, dernière nuit, derniers adieux, dernier message. Vienne en une journée, c’est impossible ! Alors, Vienne la romantique, Vienne la capitale de la musique, tu es Beau Danube Bleue, tu es Flûte Enchantée, et je te promets que je reviendrai te voir, avec ma femme et mes enfants. Jamais, je ne pensais dire ça, mais Oh Paris, plus belle ville du monde, fais bien attention, Vienne est de ta trempe.
La visite guidée matinale se déroule en premier lieu dans l’autobus. Je tombe immédiatement sous le charme. Vienne transpire de sa beauté, elle écrit comme Baudelaire, elle est Strauss et Mozart à la fois.
Bon, trêve de métaphore nostalgique, Wikipédia résume bien ce que nous avons appris ce matin en présence de nos deux guides viennoises :
Depuis plusieurs années, elle est en première place du classement Mercerrécompensant la qualité de vie de 221 villes dans le monde. En 1958, Vienne partage avec La Haye le prix de l’Europe. Peuplée d’environ 1,7 million d’habitants, elle est un important centre politique international, notamment en raison de la neutralité autrichienne, puisqu’y siègent l’OSCE, l’OPEP et diverses agences des Nations unies, comme l’Agence internationale de l’énergie atomique ou l’ONUDI. Elle a également été le lieu de signature d’un grand nombre de traités internationaux comme laConvention de Vienne. Depuis 2001, le centre historique de Vienne est également classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Vienne est une ville culturelle majeure dans un grand nombre de domaines. Par son histoire très riche, sa situation géographique et politique, elle est un carrefour majeur en Europe. L’apogée de la culture viennoise correspond au début du XXe siècle : c’est l’époque de certaines avancées majeures dans le domaine scientifique (invention de la psychanalyse par Sigmund Freud), La renommée culturelle internationale de Vienne repose surtout sur sa vie musicale. Il existe peu d’autres villes dans lesquelles autant de compositeurs célèbres ont vécu. Les valses de Vienne, son chœur d’enfants (Wiener Sängerknaben), d’importants événements musicaux tels que le Concert du nouvel an ou le bal de l’opéra de Vienne, de même que les bâtiments dédiés à l’opéra et au théâtre sont mondialement connus. Vienne est également réputée pour sa cuisine et sa culture descafés.
Après une pause d’une heure afin de casser la croûte, nous regagnons l’autobus en direction du Palais de la célèbre Sissi. Les élèves avaient bien hâte. Le château est immense. Avec ses jardins, il avoisine la taille de la principauté de Monaco ! La visite guidée, un peu longue pour les élèves vers la fin, nous permet de bien comprendre la dynastie des Habsbourg, régnant en Autriche pendant plus de 700 ans ! La République prendra le relais en 1914, suite au célèbre assassinat de François Ferdinand, événement qui déclencha la première guerre mondiale. On en apprend sur Marie-Thérèse et ses 16 enfants, l’une d’entre elle portant le nom de Marie-Antoinette, qui perdra littéralement sa tête pour un homme, le dernier roi de France. Tous les deux seront guillotinés à la place de la Bastille, à Paris, en 1789. Le 14 juillet de cette année marquera le début de la Révolution Française.
Suite à cette dernière visite du voyage, nous accordons aux élèves un blitz de magasinage. Ils n’ont plus qu’un objectif en tête : dépenser la totalité des sous qu’il leur reste. Ils sont fous ces ados !!
L’expression « lèche-vitrine » perd ici tout son sens ; la vitrine est engloutie et digérée !!! On se rencontre au restaurant à 18h15. Le dernier repas (ça fait quand même très « Jésus Christ ») se déroule avec un brin de nostalgie : les élèves prolongeraient bien les voyage de une ou deux.....années.
Le bus nous accompagne à l’hôtel et les élèves ont une heure pour se laver, s’habiller, se coiffer, se maquiller, procéder à une manucure, une pédicure, et un facial aux concombres avant de se présenter à la cinquième édition de l’annuel gala .COM. Le thème cette année : Les Mozart d’or. Les élèves ont proposé 20 catégories et ont procédé, de façon démocratique, au vote pour chacune des catégories.
Voici un résumé de la soirée des Mozart d’or 2013
Gagnants des trophées :
  1. Acheteur compulsif : Audrey Fortin
  2. Le plus motivé : Karl Bianki
  3. Le plus coquet ou la plus coquette : Mathéus Brum
  4. La plus bordélique : Sara Défossés-Vallée
  5. Le plus ponctuel : Xavier Delorme
  6. La plus gaffeuse : Marie-Ève Béliveau
  7. La plus difficile à satisfaire : Amélia Belhal
  8. Le plus retardataire : Gabriel Berthelot
  9. La plus paparazzi : Geneviève Vezina
  10. La plus émerveillée : Ghita Khawlane
  11. Le plus serviable : Xavier Delorme
  12. Le plus lunatique : Gabriel Berthelot
  13. Le plus drôle:Dominic Rochefort
  14. La plus responsable:Noémie Boucher
  15. La plus sympathique:Ghita Khawlane
  16. Le plus fou : Dominic Rochefort
  17. Le plus gourmand : Nicolas Bisson
  18. La plus fine gueule : Jessica Brunet-Rose
  19. La plus débrouillarde : Sarah Défossés-Vallée
  20. La plus souriante : Ghita Khawlane
    Et le prestigieux Mozart d’or baptisé « Le voyageur de l’année » : Ghita Khawlane !
    Après la protocolaire cérémonie, c’est la fête : chips, boissons gazeuses, bonbons (absolument rien de bon pour la santé). Les élèves partagent leurs souvenirs et échangent sur leurs moments les plus marquants du voyage. Nous en avons aussi profité pour demander aux élèves volontaires de s’exprimer spontanément sur leur expérience de voyage. Voici le fruit de leur réflexion :
Audrey.F : Voyager c’est découvrir de nouvelles cultures et les apprécier !
Arralda : Voyager c’est se découvrir !
Nicolas.B : Voyager c’est se lever très tôt
Noémie.B : Voyager c’est trippant
Karl : Voyager c’est la seule chose que tu achètes qui te rend plus riche non seulement en connaissance mais aussi en expérience
Sebastien : Voyager c’est vivre sa vie à fond
Ghita :Travelling is the only thing you buy that will make you richer
Tommy : Voyager c’est réaliser ses propres rêves
Frédéric : Voyager c’est savoir s’adapter
Patricia : Voyager c’est se promener dans une multitude de paysages
Noémie. G : Voyager c’est reconnaître ses limites
Gabrielle : Voyager c’est déconnecter du monde de la routine
Amélia : Voyager c’est apprendre, explorer du nouveau, se cultiver et socialiser
Geneviève. L : Voyager c’est grandir et s’ouvrir
Xavier : Voyager c’est connaître tout les gens sur la terre et annuler les préjugés
Laurent. N : Voyager c’est s’ouvrir sur des connaissances extérieures
Mathéus : Voyager c’est bon
Audrey C : Voyager c’est se redécouvrir
Geneviève V : Voyager c’est plus d’argent à sa fille pour qu’elle voyage plus longtemps
Nicolas.N : Voyager c’est découvrir
Sabrina : Voyager c’est découvrir nos amitiés durables, et découvrir qu’on peut s’aimer malgré les difficultés.

Ines : Voyager c’est s’enrichir
Marie-Pier : Voyager c’est apprendre sur soi-même et sur le monde entier tout en ayant du plaisir loin de chez soi.
Linsay : Voyager c’est se faire mal aux pieds
Jade : Voyager c’est apprendre à vivre en groupe
Doxanne : Voyager c’est savoir qui on aime et qui on aime...un peu moins
Gabriel.B : Voyager c’est se retrouver au beau milieu de nul part sans connaître la langue et puis trouver ça le fun
Dominic : Voyager c’est Acouna Matata
Emilie Y : At home,you think you know someone but during a trip, you really get to understand them
Raynald : Voyager c’est nourrir ses sens sous différents soleils
Chantal : Voyager c’est un moyen pour apprendre à se connaître
Stéphane : voyager avec un groupe d’élèves, c’est profiter de cinquante paires d’ yeux pour découvrir cinquante milles merveilles.
Simon : Voyager c’est le meilleur investissement
Catherine S.et Émilie R. : Voyager c’est découvrir le monde.
François : Voyager c’est voir à travers les yeux de mes enfants...oups ! De mes élèves.
Pour ma part, ce fut un plaisir de vous rapporter quotidiennement les événements marquants de notre périple. Merci de tous vos commentaires très encourageants que j’ai reçus pendant ces deux dernières semaines. Par contre, vous me devez tous un manque à gagner de 24 heures de sommeil. Cette dette est payable en continuant à être les merveilleux parents que vous êtes ! Vos enfants sont formidables, et ça ne tombe certainement pas du ciel !